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Le responsable anti-corruption au sein de la Banque mondiale déclare que les pays en voie de développement devraient disposer d'un manuel pour lutter contre la corruption. La lutte contre la corruption devrait faire partie du programme scolaire de chaque élève des pays les plus pauvres selon lui.

Les "voyous" d'aujourd'hui semblent être partout. Ils semblent aussi avoir une certaine faiblesse pour les écoles et les universités. D'après les données des enquêtes de 2011 faites par Transparency International, globalement 35% de la population de 100 pays n'ont aucune confiance dans l'intégrité de leurs institutions éducatives.

Outre qu'elle entrave tous les efforts de développement, la corruption affaiblit le secteur de l'éducation. L'absentéisme des enseignants est l'une des formes de corruption les plus graves qui prévalent dans l'éducation. Il existe, de toute évidence, de nombreuses raisons valables pour justifier l'absence d'un enseignant. Toutefois certaines absences sont clairement illégales .

Briser le silence sur la corruption dans l'éducation constitue une tâche colossale qui requiert un front uni au niveau mondial afin de s'assurer que les objectifs en faveur de l'éducation soient atteints, et que les enfants bénéficient des meilleures opportunités éducatives possibles.

Les décideurs et les praticiens s’accordent généralement sur le fait que, même si l'accès à l'éducation s'est sensiblement amélioré pour de nombreux enfants dans les pays à faible et moyen revenu, l'apprentissage n'a pas suivi le rythme. L'information est un élément clé d'un large éventail de stratégies qui tente de remédier aux faiblesses dans la prestation de service et la redevabilité au niveau de l'école, même lorsque les systèmes politiques déçoivent au niveau national.

Seul un nombre limité d'initiatives de redevabilité au niveau de l'école dans les pays à revenu faible et intermédiaire ont réduit la corruption; amélioré l'engagement des cadres, des parents et des enseignants ; et a conduit à un ciblage plus efficace des réformes et des ressources. De plus, ces succès limités semblent être spécifiques à un contexte donné, et difficiles à reproduire. Il ne suffit pas de mettre des informations dans le domaine public et d'espérer que cela améliorera la redevabilité, d'autant plus que les parents et les communautés marginalisés ont moins de temps, de ressources ou d'influence pour prendre en main un changement structurel. Lors des séances d'information, il convient examiner attentivement l'auditoire et la façon de présenter les choses pour améliorer la prestation de services.