Dans les médias

Israël accorde aux agents de la fonction publique des majorations de salaire allant de 10 à 20 % lorsqu'ils obtiennent un diplôme supérieur. Résultat : des dizaines de fonctionnaires, parmi lesquels des hauts responsables de l'éducation, ont été mis en examen pour usage de faux diplômes.

Inquiets à l'idée que des pratiques malhonnêtes ne viennent ternir la réputation de la science, des médecins et des scientifiques ont publié à l'attention des organismes nationaux des plans de lutte contre la fraude dans la recherch. Le Committee on Publication Ethics (Cope) qui s'est réuni en octobre est convenu de la nécessité d'une action concertée.

La police de New Delhi a arrêté quatre personnes accusées de vendre les réponses à un examen national de médecine. Tous les étudiants étaient invités à se réunir la veille de l'épreuve pour la préparer durant la nuit. Des chèques postdatés, pour un montant total supérieur à 300.000 dollars, ont été saisis.

La corruption dans les rangs des autorités éducatives locales persiste malgré plusieurs avertissements des responsables de la cellule de contrôle de l'armée. Des hauts fonctionnaires et des employés ont été reconnus coupables à la suite d'une enquête sur le détournement de plusieurs milliards de roupies il y a un an de cela. Ils ont été mutés, puis nommés de nouveau ailleurs à des postes clés.

Un nouveau cours d'enseignement à distance est organisé en Jordanie pour former des fonctionnaires du gouvernement et d'autres responsables sur les moyens d'éradiquer la corruption avant qu'elle ne se soit installée.

Ce mois-ci dans l'État de Manipur, un groupe militant a blessé par balle sept personnes accusées d'aider des étudiants à tricher aux examens. Les coups de feu ont été tirés un matin, visant trois centres d'examen où les étudiants étaient en train de passer leurs examens annuels.

Selon les estimations, les étudiants russes et leurs parents déboursent chaque année entre 2 et 5 milliards de dollars en pots-de-vin. Pour être admis dans un établissement d'enseignement supérieur réputé de Moscou, il faut payer entre 10.000 et 15.000 dollars de pots-de-vin.

Le président du Conseil de l'Université du Zimbabwe a été impliqué dans une affaire de corruption au sein de l'établissement. Un rapport d'une commission parlementaire de l'éducation chargée d'enquêter sur la corruption endémique qui règne à l'université fait état de transactions douteuses dans lesquelles l'université a perdu de l'argent. Le rapport précise que le recteur adjoint s'était comporté de manière irresponsable en autorisant la signature de plusieurs gros contrats avec des entreprises sans respecter la procédure légale.

Le nombre de cas de corruption et de pots-de-vin qui ont été signalés sur les campus ont fortement augmenté l'année dernière dans l'ensemble de la Russie. Plus de 1.000 cas avérés d'extorsion de pots-de-vin et d'abus connexes par des administrateurs et des professeurs ont été recensés en 2001, soit une progression de 32 % par rapport à l'an 2000.

Cela fait maintenant des années qu'en Chine, le plagiat entre professeurs et la tricherie entre étudiants sont des pratiques considérées comme acceptables dans une société qui n'est guère sensibilisée à la protection de la propriété intellectuelle et où tout, ou presque, peut être copié ou imité du moment que le prix est correct.