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Venir à bout de la malhonnêteté à l’université pourrait aider le Mozambique à permettre l’émergence de penseurs originaux qui seraient économiquement efficaces et socialement aptes à développer le pays. Mais ce ne sera possible que si les administrateurs travaillent avec les enseignants et les étudiants pour mettre en place les mesures adéquates pour combattre l’étendue du plagiat, qui empêche actuellement d’obtenir des diplômés de qualité.

Le ministre de l’éducation du Mozambique a décrété la « tolérance zéro » pour la fraude académique, suite au dernier scandale de tricherie concernant la session extraordinaire des examens de fin d’études secondaires ayant eu lieu en août. Une investigation portant sur 43 des 200 écoles secondaires publiques du pays a confirmé qu’il y avait eu des cas de tricherie dans 9 établissements, impliquant 407 élèves.

Jeudi dernier, le tribunal de la ville de Maputo a condamné huit personnes à des peines de prison allant de un à 20 ans, suite à leur participation dans une fraude qui a détourné 33 millions de meticais (environ US$ 825 000 au taux de change actuel) des coffres du Ministère de l’éducation entre 2008 et 2011.

Lors d’une conférence de presse à Maputo, le ministre de l’Éducation du Mozambique a annoncé l’introduction de nouveaux diplômes qui seront beaucoup plus difficiles à falsifier que les précédents. Le ministre de l’Éducation réagit ainsi aux plaintes reçues de la part d’employeurs qui ont embauché des personnes ayant de fausses qualifications.