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L’organisation civile a demandé aux six candidats au poste de gouverneur de l’État du Mexique de prendre des engagements éducatifs, comme purger la liste des salariés dans l’éducation et fournir des ressources aux écoles situées dans des zones isolées. « Les Mexicains ont le droit de savoir quels sont les candidats favorables à une réforme éducative et lesquels se contentent d’un confortable statu quo, et quels sont les candidats qui s’engagent à suivre les règles et lesquels continueront à permettre les violations et la non application des lois », a affirmé l’organisation.

Un directeur de recherche mexicain explique que la corruption est au cœur du système éducatif et qu'il est impératif de lutter contre ce fléau pour la réussite de tous les élèves. Il passe en revue les différentes formes de corruption, notamment celle liée à l'affectation des enseignants dans les écoles.

Il est habituel de s'inquiéter des élèves qui font l'école buissonnière. Au Mexique, ce sont les enseignants qui s'absentent. Le recensement gouvernemental des écoles publiques (2013) au Mexique montre que 13 % d´entre eux ne vont pas au travail. Le gouvernement prévoit maintenant de passer au peigne fin les données pour déterminer quels absents pourraient ne plus être rémunérés. Mais ce ne sera pas facile. Les syndicats d'enseignants sont puissants et ont longtemps résisté aux initiatives les obligeant à rendre davantage de comptes aux contribuables.

Un directeur de recherche mexicain parle de la manière d'éliminer la corruption dans l'éducation au Mexique. Il aborde plusieurs enjeux liés à la corruption dans le pays, tels que l'absentéisme des enseignants, et met en avant des stratégies de lutte contre la corruption. Pour cela, il souligne l'importance de la participation des communautés et des tests standardisés.

Les réformes imposent une évaluation centralisée des enseignants et visent à mettre fin aux pratiques de corruption dans le système éducatif. Ces pratiques comprennent l'achat et la vente de postes d'enseignants. Cependant, les syndicats affirment que les réformes pourraient conduire à d'importants licenciements, et les critiques suggèrent aussi qu'elles pourraient ouvrir la voie à la privatisation du système éducatif mexicain.