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Tribune – De la (l’im)moralité des fuites des sujets d’examen
La mobilisation autour du mouvement #OromoProtest a entraîné l’annulation par le gouvernement éthiopien de l’examen national d’entrée dans le supérieur (EHEEE), qui devait débuter le 30 mai. La diffusion sur les réseaux sociaux des sujets d’examen par des individus non identifiés et par des militants Oromo a suscité un débat entre les internautes et les médias. Étonnamment (ou pas d’ailleurs), il s’agit de savoir si le fait de divulguer les sujets d’examen et de les diffuser sur les réseaux sociaux empiète sur l’obligation morale de préserver l’expérience scolaire des quelque 250 000 étudiants qui se préparaient à passer les épreuves.

L'Association nationale de conseil à l'admission dans les universités (NACAC) aux Etats-Unis a pour but de promouvoir des principes de bonne conduite auprès des professionnels chargés du recrutement des étudiants. Dans ce but, et dans la mesure où de plus en plus de leurs membres ont recours aux services de recruteurs d'étudiants internationaux, l'Association envisage la révision et la mise à jour de sa Déclaration sur les principes de bonne conduite quant à l'usage des agents.