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Une des plus grosses filières d'immigration clandestine chinoise jamais mise au jour en France avait pour pivot central une école de commerce privée ayant pignon dans le XVe arrondissement. Ce réseau a permis d'acheminer chaque année vers la France entre 500 et 1000 clandestins chinois, essentiellement des garçons de 20 à 25 ans Une fois en France, des certificats de scolarité, des bulletins de notes et la délivrance de diplômes plus vrais que nature leur permettaient ensuite de s'établir durablement sauf que ces «diplômés» n'ont jamais mis les pieds dans une salle de classe.

Pour la première fois en fin novembre, les 500 étudiants de la dernière promotion de l’INSA Toulouse ont reçu, lors de leur remise de diplôme, une carte sécurisée attestant de l’authenticité de leur diplôme d’ingénieurs. L’objectif de l’opération est de lutter contre la triche et la contrefaçon. Les cartes remises aux étudiants est protégée de la falsification par un marqueur à base de nanoparticules invisibles à l’œil nu.

En Corée du Sud, une affaire de plagiat agite le monde universitaire. 200 professeurs issus de 50 universités différentes sont accusés de s’être approprié des livres écrits par d’autres auteurs. Leur technique pour ne pas se faire prendre? Ces universitaires peu scrupuleux ont tout simplement changé les couvertures d’origine des ouvrages et y ont accolé leur nom. Selon le quotidien sud-coréen The Korea Herald, certains d’entre eux seraient des maîtres de conférence réputés.

En Inde, la fraude universitaire est un sport national qui se pratique à tous les échelons. A commencer par l’ancienne première ministre jusqu’à l’ancien ministre de la justice de Delhi, dont le diplôme… en droit serait un faux. L’inflation de faux diplômes est sans doute liée au manque d’universités dans le pays, avec des taux de sélection parmi les plus sévères au monde. Et partir faire ses études à l’étranger est tellement coûteux que la contrefaçon de diplômes d’universités internationales prolifère.

Depuis plusieurs semaines, les établissements regroupés au sein de l’université de Lyon sensibilisent leurs étudiants au plagiat. Présentée sous forme de bestiaire – le mouton, le perroquet ou le caméléon –, leur campagne distingue divers profils de plagiaires, involontaires, négligents ou fraudeurs graves.

Le document présente plusieurs cas de fraude au sein du système éducatif de la province de Las Villas. Ils concernent notamment de la triche lors d’examens d'admission, et de l’aide apportée par des enseignants et des professeurs à des élèves pendant des examens.

Utiliser son téléphone portable ou tout autre objet connecté reste «très difficile» pendant les épreuves, jugent les candidats. Pas de quoi les dissuader complètement de tricher : certains préfèrent se rabattre sur la traditionnelle antisèche... Pourquoi miser sur les objets connectés au risque d’être démasqué alors que les bonnes vieilles antisèches ou le plagiat sont plus discrets et tout aussi efficaces?

De nos jours, il suffit pour les tricheurs de jeter un coup d’œil à leur smartphone pendant un examen, ou de faire un copié-collé de passages entiers de textes trouvés sur internet. Les tentatives de tricherie lors des examens de fin d’année ont augmenté de 10% en 2014 par rapport à 2013, selon des statistiques du ministère de l’éducation nationale.

Le plagiat s’amplifie chez les lycéens, selon des chiffres du Service inter académique d’Île-de-France. Entre 2013 et 2014, le nombre de dossiers de plagiat et de copiage transmis aux commissions de disciplines d’Ile-de-France a doublé, passant de 24 à 47. Ils représentaient l’an dernier 25 % des 188 cas de fraudes aux examens présentés devant les commissions de discipline.