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Le Conseil national des examens du Kenya a prévenu les candidats au baccalauréat, ainsi que leurs parents, de ne pas acheter un faux sujet d’examen de chimie qui circule actuellement. Le Conseil veut intercepter ces faux sujets et engager des poursuites judiciaires contre les individus qui les auront fait circuler ou vendus.

Les éducateurs de la ville de Nairobi pensent que des étudiants font appel à des services pour la rédaction de leur dissertation et mémoire, atteignant la qualité des institutions d'enseignement supérieur. Un tel commerce académique frauduleux se multiplierait autour des universités. Même s'il ne s'agit pas d'un nouveau phénomène, il se développe avec le nombre d'étudiants dans les universités.

L'organisation anti-corruption Transparency International a lancé une campagne dans les écoles primaires kenyanes pour enseigner aux enfants les problèmes de corruption, rapporte Kenya Capital FM ce jeudi.

Le ministre de l'éducation du Kenya a demandé à toutes les parties prenantes de l'éducation de signaler toute forme de mauvaise pratique lors du remplissage du "Formulaire Un" en usage actuellement. Le ministre a spécifié que toutes les lettres d'admission devaient être envoyées aux étudiants gratuitement et que par conséquent les parents ou tuteurs ne doivent pas être amenés frauduleusement à donner des cadeaux, des témoignages de satisfaction ou des pots-de-vin pour recevoir ces lettres.

L'adjointe du directeur régional de l'éducation de Malindi a demandé aux enseignants de faire en sorte que les élèves terminent le programme à temps. Elle a déclaré que lorsque les enseignants n'arrivent pas à finir le programme, les élèves n'obtiennent pas de bons résultats aux examens nationaux, et que terminer le programme à temps encouragerait les bonnes performances et réduirait les irrégularités lors de l'examen.

231 étudiants ont obtenu leur diplôme de fin d'études dans une université de Nairobi qui n'a pas d'accréditation officielle. Résultat : leur diplôme risque de n'avoir aucune valeur. Le gouvernement n'a rien fait pour empêcher ces étudiants de faire des études coûteuses pendant 4 ans.

Dernièrement, 231 étudiants ont appris que le diplôme universitaire qu'ils avaient obtenu n'était pas reconnu. L'université en cause, la Newport University, qui existe également aux États-Unis, n'est accréditée par aucun organisme reconnu du ministère américain de l'Éducation. Il s'agit de l'un des nombreux établissements qui opèrent en Californie sans accréditation, mais qui détiennent une autorisation d'exercer délivrée par le Bureau de l'Enseignement supérieur professionnel et privé de l'État de Californie.

Suite à une fraude massive lors de l'examen du Kenya « Certificate of Secondary Education Examination » de 2004, la société civile réclame des explications au gouvernement. Environ 1 739 candidats, dans 107 écoles, ont vu leurs résultats annulés pour cause de tricherie dont : 1 617 pour tricherie en commun, 134 pour consultation d'informations non autorisées à l'examen, et 16 pour s'être fait passer pour quelqu'un d'autre.