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Selon un professeur mathématique mondialement connu, même dans les meilleures universités du pays, le plagiat et la falsification de données constituent des freins au développement d'une science performante.

13h30 : une sonnerie retentit à l'université Zhonglian Judicial College, deux semaines après l'arrestation du directeur de cette école privée. Inquiets, les élèves et leurs parents insistent pour rester dans l'école, située dans le quartier de Fangshan, après que la commission de l'éducation de Fangshan l'a déclarée illégale le 10 mai.

Les universités ont bien du mal à lutter contre le plagiat malgré une circulaire sans précédent envoyée il ya un an par le Ministère, leur donnant la responsabilité d'enquêter sur et de traiter des problèmes de triche grandissants.

Lorsque les professeurs ont besoin d'écrire des articles académiques pour obtenir une promotion, beaucoup d'entre eux se tournent vers des écrivains « fantômes », écrit Gillian Wong pour Associated Press.

Une forte demande de documents académique rédigés par des auteurs fantômes afin obtenir son diplôme universitaire, et des rumeurs de versements de pots-de-vin pour que des articles soient publiés, inquiètent ceux qui craignent qu'une industrie valant des milliards de yens rende plus difficile que jamais l'évaluation des capacités réelle des étudiants.

La perception de l'autonomie et de liberté académiques en chine a changé du fait de nombreux cas de fraude rapportés. Il est dit que de mauvais usages de fonctions académiques pour de l'argent, des honneurs ou même du sexe existent – mais très peu font l'objet de vérifications ou de sanctions.

En Chine, il est possible d'obtenir, en une heure, et pour la somme de 38 dollars environ, un faux diplôme universitaire. Toutefois, l'application des peines complique le recours à ce moyen frauduleux pour obtenir un poste ou intégrer une université étrangère. Les mesures prises par la Chine ont permis de limiter cette pratique. De nombreux faux diplômes sont maintenant détectés grâce à des procédures d'authentification. Néanmoins, certains diplômes authentiques ont été décernés à de faux étudiants.

Huit parents et enseignats se sont retrouvés en prison pour avoir aidé des enfants à tricher à l'examen d'entrée d'un lycée chinois, grâce à des équipements high-tech. Les peines vont de six mois à trois ans. On leur reproche d'avoir utilisé des téléphones portables, des écouteurs miniatures ou des mini-scanners pour obtenir des secrets d'État.

Les étudiants chinois sont de plus en plus nombreux à embaucher des candidats de substitution pour passer les tests de langue anglaise à leur place. Cette pratique qui consiste à louer les services d'un « complice » se répand à un rythme sans précédent sur les campus. Pour obtenir leur licence, tous les étudiants doivent réussir un test de compétences linguistiques en anglais, le College English Test Level 4. Le prix d'achat d'un CET-4 est d'environ 120 dollars des États-Unis. De nombreuses annonces sont publiées par des agences qui proposent également des tests, comme le TOEFL et l'IELTS, à un tarif pouvant aller jusqu'à 1.500 dollars.