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Le ministère américain de l'Éducation a proposé la semaine dernière de nouvelles règles visant à assouplir l'interdiction de rémunération au rendement des recruteurs d'université et à mettre fin à la réglementation sur l'aide financière. La proposition de supprimer la règle des 12 heures intervient au terme de plusieurs années de débat. Des prestataires de services d'enseignement à distance ont poussé le ministère et le Congrès à rejeter la réglementation, mais d'autres craignent que l'assouplissement de ces règles ne favorise la fraude.

La corruption est omniprésente dans les universités chinoises, que ce soit dans les procédures d'admission, le déroulement des examens et l'attribution des bourses d'études. Un récent scandale de plagiat a eu un effet positif : l'université de Pékin a élaboré un code de conduite des étudiants et des enseignats.

Des hommes politiques ont fait embaucher leurs amis par des universités, leur promettant en échange leur appui pour bénéficier d'un flux régulier de fonds. Par la contrefaçon de documents et le versement de pots-de-vin à des fonctionnaires bien placés, le personnel de l'université peut percevoir une retraite d'un montant plus élevé que celui auquel il a droit ou prendre sa retraite avant l'âge réglementaire.

Admissions, cours, notes et diplômes sont en vente dans de prestigieux établissements d'enseignement supérieur. Les responsables des admissions proposent des cours particuliers onéreux. Des réformes s'imposent, notamment en ce qui concerne le système d'accréditation, l'examen d'entrée et l'augmentation des financements.

Le contrôleur général fait une enquête sur le bureau des finances du gouvernement de la province du Cap-Oriental qui reçoit, chaque année, 827.000 dollars de l'État fédéral pour alimenter un fonds de bourses d'études destiné à quelque 650 à 700 étudiants de cette province très pauvre. Certaines de ces bourses demeurent impayées depuis 1997.

Lors d'une audience du Congrès en avril, l'inspecteur général du ministère a révélé que l'agence avait perdu la trace d'au moins 450 millions de dollars au cours des trois dernières années. Une grande partie de l'argent a disparu dans des paiements en double effectués à des bénéficiaires, des États et des entrepreneurs. Mais une partie a, selon ses dires, été volée ou indûment dépensée par des employés du ministère et des entreprises.

Dix-huit parents et sept conseillers en aide financière de la région de Chicago ont été inculpés pour fraude au système fédéral d'aide aux études. Ils auraient récolté plus de 2,6 millions de dollars en déclarant délibérément un montant de revenus sous-évalué dans leurs demandes d'aide. Deux des conseillers financiers travaillaient dans des universités.