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Les fausseurs trouvent toujours de nouvelles façons pour déjouer le système électronique d'enregistrement des diplômes universitaires en Chine. D'après les statistiques du gouvernement, 600 000 faux diplômes circulent en Chine, et les responsables suspectent que ce nombre soit en fait beaucoup plus élevé.

Une liste confidentielle contenant le nom des étudiants admis à la prestigieuse Université de communication de Shanghai, accompagnée d'informations sur leurs diplômes et sur les personnes influentes qui sont intervenues en faveur de leur admission, circule sur Internet en Chine. La divulgation de cette liste a remis à l'ordre du jour le débat public sur les allégations de corruption dans les admissions à l'université.

Un nouveau système d'examens d'état va être expérimenté cette année en Russie. Inspiré du format du test d'aptitudes américain (SAT), ce système a pour but de réduire la corruption et de créer des conditions d'accès équitables à l'enseignement supérieur. Un seul test est prévu à l'échelle nationale en 2004.

Une usine à diplômes roumaine a vendu, pendant des années, des faux diplômes dans le monde entier. Deux millions de dollars ont été transférés chaque mois sur un compte bancaire à Chypre. Mais, le 5 mars, les autorités américaines (FTC) et les autorités britanniques ont simultanément fermé la douzaine de sites Web concernés. Il est toutefois probable qu'ils ne cesseront pas pour autant leur « petit » commerce qui repose principalement sur les pourriels et d'habiles procédés de télémarketing.

À la demande du Comité pour la science et l'éducation, plusieurs établissements d'enseignement supérieur ont été inculpés pour avoir forcé des étudiants à assister à des réunions politiques. Des fonctionnaires de l'enseignement sont ainsi accusés d'avoir promis aux étudiants la réussite à leurs examens en échange de leur participation à ces réunions.