Page de recherche

Le fournisseur de services de détection du plagiat sur Internet, Turnitin, aide l'organisation d'enseignement privé NextEd à lutter contre les fautes académiques réelles et potentielles, y compris la détection d'outils d'écriture basés sur l’IA tels que ChatGPT, au sein d’une cohorte de 15 000 étudiants nationaux et internationaux. Depuis la mise en place de Turnitin, NextEd a constaté une augmentation notable du respect de l'intégrité académique, des améliorations en matière de recherche et de référencement, une augmentation des compétences en littéracie et une réduction spectaculaire des cas de plagiat (de 140 à moins de 20 cas par an, soit une diminution de plus de 85 %).

20 étudiants de l'université Massey, qui auraient été surpris en train d'utiliser ChatGPT pour tricher, ont demandé l'amnistie en échange de leurs aveux. L'équipe enseignante a offert un délai d'amnistie et ceux qui ont soumis à nouveau leur travail recevront une note maximale de 50 %. Pour ceux qui ne l'ont pas fait, une infraction confirmée peut entraîner une note de zéro pour l'évaluation ou un échec pour l'ensemble du cours.

Selon une enquête menée par Education Sub-Saharan Africa (ESSA), la plupart des universités d'Afrique de l'Est ont eu du mal à garantir l'intégrité des examens administrés en ligne pendant la pandémie du COVID-19. Le chef de l’enquête de l'ESSA rapporte que des étudiants ont utilisé du matériel interdit pendant les examens ou ont enfreint les règles d'examen de l'université. L’Ouganda et le Kenya étaient les pays avec le plus grand nombre d'universités en difficulté, respectivement 31 % et 27 %.

Un étudiant a mis au point sa propre application d'intelligence artificielle (IA) pour empêcher la tricherie à l'aide de robots rédacteurs. Dans le cadre d'un projet universitaire sur l’intégration de l'IA dans l'éducation, il a ressenti le besoin de créer la start-up AIED.UK pour prévenir les inégalités dans les établissements d'enseignement. L'étudiant considère l’utilisation d’AIED.UK comme une "phase de transition" pour empêcher la tricherie pendant que les universités s'adaptent aux nouvelles technologies.

Une enquête menée auprès de 125 bibliothécaires universitaires aux États-Unis a révélé des opinions divergentes sur l'utilisation de l'intelligence artificielle (IA) dans l'enseignement supérieur. Concernant l'éthique de l'utilisation de l'IA, le rapport indique que 8 % des bibliothécaires répondent par un "oui" catégorique lorsqu'on leur demande si l’utilisation de produits d’IA par des étudiants pour leurs recherches s’apparente à de la tricherie, tandis que 42 % d'entre eux estiment que c'est plutôt vrai. Les principales préoccupations concernent la tricherie, l'élimination ou la réduction de l’esprit critique et de l'originalité, ainsi que le remplacement des emplois humains.

Le ministère éthiopien de l'Éducation envisage de numériser les examens de fin d'études afin de lutter contre la corruption et la tricherie dans ce secteur. Mais une stratégie nationale est nécessaire pour faire face aux défis associés aux examens numériques, tels que la disponibilité des infrastructures et des équipements informatiques, ainsi que les exigences de sécurité.

Le département de l'éducation de la ville de New York a bloqué l'accès à ChatGPT sur ses réseaux et appareils, craignant que l'outil d'IA ne nuise à la formationdes élèves. De nombreux enseignants affirment qu'un logiciel comme ChatGPT empêche de tester la capacité des élèves à rédiger des essais à la maison. Bien qu'il existe déjà des outils permettant de détecter les écrits générés par l'IA, on ignore dans quelle mesure ils seront précis, ou si les élèves peuvent les déjouer en modifiant simplement le texte généré par l'IA.

Développé par OpenAI, ChatGPT est conçu pour être hautement intelligent et intuitif, avec la capacité de comprendre et de répondre à des demandes complexes d'une manière qui semble naturelle et humaine. Les étudiants pourraient utiliser ChatGPT pour tricher lors des devoirs de rédaction en donnant au chatbot des questions et des invites spécifiques, puis en copiant et collant les réponses générées dans leurs propres devoirs. Cette pratique hautement contraire à l'éthique pourrait avoir de graves conséquences pour les fraudeurs, notamment des notes éliminatoires et des sanctions universitaires.