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L’examen d’entrée à la Rangsit University a été annulé après que des étudiants ont été surpris à utiliser des caméras sans fil cachées dans leurs montures de lunette pour scanner les sujets d’examen et récupérer les réponses sur leurs montres connectées. Un système comme Cheating Watch peut archiver des documents PDF, Word et autres tandis qu’avec Invisible Watch et à condition de porter des lunettes spéciales, un étudiant peut consulter tranquillement ses anti-sèches. Certaines universités australiennes ont tout simplement banni les montres pendant les examens, ne voulant pas avoir à « trier » les appareils espions et les autres.

Au moins trois étudiants ont été pris en flagrant délit par le personnel de l'université de Rangsit à Bangkok chargé de surveiller un examen. En conséquence, l'université a réclamé une modification de la loi afin de poursuivre les étudiants qui trichent et les malfaiteurs qui les aident. Les autorités affirment qu'ils font partie d'un groupe qui fait payer aux étudiants des milliers de dollars en échange de réponses à des examens.

L’Office of the Private Education Commission (Opec) a mis sur pied une équipe d’investigation des centres privés d’accompagnement des élèves, soupçonnés de fournir à leurs élèves des dispositifs très sophistiqués pour tricher lors des examens d’entrée en faculté de médecine, de pharmacie ou en dentaire, grâce à des lunettes-caméras vidéos ou des montres intelligentes. L’OPEC coopèrera avec la police de Pak Klong Rangsit, chargée de l’enquête.

L’Office of the Higher Education Commission (Ohec) a demandé aux universités placées sous sa juridiction de veiller davantage à la qualité de l’enseignement, surtout aux niveaux supérieurs, après deux cas de plagiat supposé pour des thèses de la Silpakorn University, révélés le mois dernier. L’OHEC supervise les établissements d’enseignement supérieur à partir du niveau « licence ». Son secrétaire-général s’est dit préoccupé par ces allégations.

Le Service des investigations spéciales(DSI) a ouvert une enquête sur l'université World Peace, qui semble-t-il accorde des diplômes honorifiques en échange d'argent, une pratique qui, selon l'université, est légale et éthique. Le DSI dit avoir reçu une plainte accusant World Peace de tromper le public, en accordant des diplômes ne correspondant pas au niveau universitaire normal.

Une controverse sur le plagiat concernant la thèse de doctorat du directeur de l'Agence nationale de l'innovation de Thaïlande (NIA), a souligné l'inquiétude au sujet de l'intégrité à l'université et de la culture très répandue du plagiat. L'université Chulalongkorn à Bangkok a annulé ce PhD – pour la première fois dans l'histoire de cette institution.

Fuites possibles des sujets d'examens d'entrée à l'université : des responsables gouvernementaux seraient impliqués.

Selon une étude menée par des étudiants de l'Université Chulalongkorn, bon nombre d'étudiants progressent dans leur cursus universitaire non pas parce qu'ils travaillent dur ou qu'ils sont intelligents, mais parce qu'ils trichent. Les devoirs se vendent entre 15 et 30 bahts la page, selon la matière et l'urgence. Les étudiants disposent d'un large choix d'achats d'examens préliminaires ou écrits.