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Le ministère indien de l'éducation semble s'être heurté à des obstacles au cours de sa campagne anti-corruption. La Cour suprême a ordonné au gouvernement fédéral de réaliser un examen de 44 « universités assimilées » (deemed universities) que le ministère avait déchues de leur statut d'université en février dernier.

Le gouvernement de l'état d'Hyderabad a décidé d'introduire un code de conduite pour les enseignats à partir de la prochaine année scolaire, selon les directives du Conseil national pour la formation des enseignats (NCTE). Un avant projet des règles, que devront suivre les enseignats de cet état, a déjà été préparé par le NCTE.

Le Conseil national pour l'éducation des enseignats a élaboré un code professionnel pour les enseignats, qui vise à restaurer « la dignité et l'intégrité » du métier d'enseignant. Chacun est d'accord pour dire que cette profession devrait être plus respectée qu'elle ne l'est actuellement. Mais il faut traiter les nombreux maux profondément enracinés qui affectent l'éducation du pays avant les questions éthiques.

Pour tenter de promouvoir la transparence et éliminer la corruption et la fraude dans les universités, le Ministère indien de l'éducation est en train de rédiger des lignes directrices qui obligeront pour la première fois les institutions privées d'enseignement supérieur à rendre leurs comptes publics.

Le gouvernement a désigné une unité spéciale pour créer une base de données nationale sur les qualifications académiques, pour assurer la confidentialité, l'authenticité, la vérification en ligne ainsi que la facilité de recherch des diplômes.

Le gouvernement annonce la création de 12 nouvelles universités centrales, en plus des 18 déjà existantes. Néanmoins, tout l'argent et le capital humain que l'Inde pourra investir dans l'amélioration et le développement de l'enseignement supérieur ne serviront à rien si aucune stratégie n'est mise en œuvre pour éviter que la corruption et la mainmise bureaucratique n'aboutissent à un gaspillage de ces ressources.