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Le président du Council for Higher Education Accreditation (CHEA) mentionne que le site web de l'institution permet de s'assurer de l’exactitude des informations. Le CHEA gère une base de données de plus de 7 700 collèges et universités accrédités, et de près de 19 000 programmes accrédités avec des liens vers leurs organismes d'accréditation.

On a découvert que des personnes au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda achetaient de faux diplômes provenant de toutes sortes d'usines à diplômes et autres fausses universités. Ces universités n'ont pas d'existence physique et fonctionnent seulement à travers des sites web. La plupart des usines à diplômes opèrent depuis la Grande Bretagne ou les Etats-Unis où les normes universitaires sont sensées être très élevées. Récemment, le Bureau fédéral d'investigations à dressé une liste de plus de 10 000 personnes ayant obtenu de faux diplômes provenant d'universités bidons établies aux Etats-Unis. Un nombre significatif d'entre eux provient d'Afrique du Sud, du Kenya et du Nigeria. Actuellement, il y a environ 80 usines à diplômes connues qui opèrent depuis les Etats-Unis et la Grande Bretagne.

De 1995 à 2001, les usines à diplômes nigériennes ont produit chaque année environ 15% du total des diplômés universitaires du pays. Au cours des 9 dernières années, une débauche d'activité a été menée en vue de la suppression des usines à diplômes. En 1999, le Conseil national de l'éducation (NUC) a exigé la fermeture de tous les campus satellites nationaux et étrangers. Il a aussi travaillé en partenariat avec le Département d'Etat (les services secrets nigériens) dans la localisation, l'arrestation et les poursuites judiciaires des directeurs de ces universités et campus satellites non approuvés. Finalement, il a ordonné aux universités approuvées de communiquer leurs programmes, lesquels ont été répertoriés dans le repertoire de programmes approuvés du système universitaire nigérien.

231 étudiants ont obtenu leur diplôme de fin d'études dans une université de Nairobi qui n'a pas d'accréditation officielle. Résultat : leur diplôme risque de n'avoir aucune valeur. Le gouvernement n'a rien fait pour empêcher ces étudiants de faire des études coûteuses pendant 4 ans.

Selon l'étude intitulée « Fausses universités et faux diplômes en Suède et dans le monde », le nombre de demandeurs d'emploi épinglés pour usage de faux diplômes universitaires est en augmentation, et 30 cas de ce genre ont été répertoriés ces deux dernières années. D'après l'Agence nationale pour l'enseignement supérieur, il existe plus de 800 fausses universités sur l'Internet. L'étude recommande l'utilisation d'une base de données numériques accessible aux employeurs afin qu'ils puissent vérifier les titres d'un candidat à un poste, une solution à laquelle s'intéresse déjà l'Australie.

GetEducated.com, centre d'information en ligne sur les diplômes créé en 1989 par Phillips, traque plus de 200 fausses universités en ligne rien qu'aux États-Unis et deux fois plus à l'étranger. La vente de faux diplômes, dont le coût est, en moyenne, inférieur à 500 dollars par diplôme, est un commerce en pleine prospérité qui se chiffre en millions de dollars. Le faux diplôme est un moyen simple et rapide d'accéder à un emploi bien rémunéré. Les moteurs de recherch acceptent le référencement d'universités sans se soucier de leur accréditation.

De fausses universités britanniques prospèrent sur Internet. Les services britanniques et américains de contrôle ferment 14 sites Web vendant jusqu'à 1 000 £ de faux diplômes. Des centaines de personnes, principalement en Amérique du Nord, ont payé dans l'espoir d'obtenir un emploi dans l'enseignement, l'informatique, la puériculture...