Des enseignants qui n'existent pas, dans des hameaux qui ne figurent pas sur la carte, des centres éducatifs inexistants, des communautés impossibles à trouver non plus sur la carte et des enseignants qui travaillent dans deux départements, telles sont les irrégularités rencontrées jusqu'à présent dans des données du Registre du corps enseignant du secrétariat de l'éducation.

Dans un jugement détaillé de 100 pages concernant l'état des écoles publiques, le juge en chef du Pakistan a déclaré qu'une étude, menée dans le cadre du projet Basic Education Community Schools (BECS) en 2012-2013 par une équipe de validation tierce engagée par le gouver...

Briser le silence sur la corruption dans l'éducation constitue une tâche colossale qui requiert un front uni au niveau mondial afin de s'assurer que les objectifs en faveur de l'éducation soient atteints, et que les enfants bénéficient des meilleures opportunités éducatives possibles.

Une enquête récente a révélé que plus de 6 000 écoles de la province de Sindh ne sont pas fonctionnelles. Les performances du pays sont médiocres et, dans certaines régions, l'un des principaux problèmes est d'assurer la présence des enseignants sur leur lieu de travail. Nicole Johnston, d'Al Jazeera, témoigne depuis la province de Sindh.

Un haut fonctionnaire américain a demandé une vérification indépendante des chiffres fournis par le gouvernement afghan concernant l’utilisation de l’aide américaine pour l’éducation, à la suite de certaines déclarations de ministres afghans. Ceux-ci affirment en effet que le gouvernement précédent avait fourni des données manipulées, biaisées et exagérées sur des projets financés par les USA dans l’enseignement secondaire et supérieur , et qu’il s’était ingéré dans les examens d’entrée à l’université. Selon ces allégations, il existerait également des écoles et enseignants fantômes, financés par les fonds américains.

Le gouvernement afghan affirme qu'au moins 8 millions d'enfants sont inscrits à l'école, mais des activistes soutiennent que jusqu'à 70 % des écoles figurant sur les listes officielles seraient fictives ou n'accueilleraient qu'une fraction des élèves qu'elles prétendent accueillir.

Le gouvernement a découvert un total de 65 198 élèves fantômes dans les écoles primaires et secondaires à travers le pays, économisant ainsi 931,3 m ‒ qui auraient été alloués à des étudiants fantômes pour l’exercice financier 2016/2017. Le Ministre d'Etat, le Bureau du Président, l'Administration régionale et le Gouvernement local ont indiqué que sur ces 65 198 étudiants non existants, 52 783 figuraient dans les écoles primaires, et 12 415 dans les écoles secondaires.

Selon un rapport du ministère de l’Enseignement Supérieur, 47 000 étudiants fictifs ont été découvert dans les universités privées de la capitale Conakry. Les autorités en charge de l’éducation ont annoncé la construction de nouvelles infrastructures et l’équipement des universités publiques et du personnel enseignant ainsi que la mise en place d'un système d'accès automatisé à l’université.

Le directeur du bureau anticorruption Public Area 3 a indiqué que dix nouveaux établissements du nord-est du pays comptaient parmi leurs effectifs des élèves aux diplômes contrefaits, a priori pour faciliter le transfert des directeurs vers des écoles de moyenne et grande taille de bonne réputation auxquelles les parents sont prêts à verser des pots-de-vin pour faire admettre leurs enfants. Cette enquête fait suite à des investigations menées au sein de la Kham Sakae Saeng School, à Nakhon Ratchasima, dont le nouveau directeur a trouvé une liste de 196 élèves fantômes suspectés d’avoir été ajoutés pour toucher plus de subventions du gouvernement.