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Le ministre de l'Éducation mets l'accent sur l'imputabilité et la transparence dans le secteur éducatif pour assurer que les ressources atteignent les cibles prévues. Le ministre a affirmé à Lusaka qu'il est indispensable de rendre des comptes : en effet, le gouvernement est responsable auprès du peuple, et l'éducation est à la base de tout développement.

L'indice de perception de la corruption 2008 de Transparency International (IPC) souligne le lien fatal entre pauvreté, échec des institutions et corruption. Mais d'autres pays importants en recul dans l'IPC 2008 indiquent que de puissants mécanismes de surveillance constituent aussi un risque pour les plus riches. Dans les pays à faible revenus, la corruption rampante met en péril la lutte mondiale contre la pauvreté, menaçant de faire échouer les Objectifs du millénaire pour le développement (OMDs). D'après le Rapport sur la corruption mondiale 2008 de Transparency International, les niveaux non contrôlés de corruption rajouteraient 50 milliards de milliards $ (35 milliards de milliards €) – soit environ la moitié de l'aide internationale par an – au coût de réalisation des OMDs pour l'eau et l'assainissement.

La corruption menace la bonne gouvernance, le développement durable, le processus démocratique et un environnement favorable aux affaires. Un rapporteur de Jeunes Citoyens a noté les opinions d'étudiants du Centre de formation de Mapambano sur le thème :

Un rapport de la Banque mondiale intitulé « Indicateurs du développement de l'Afrique 2010 » a conclu que cette corruption dite « silencieuse » à laquelle sont confrontés les citoyens ordinaires porte atteinte aux efforts de développement du continent ainsi qu'aux rentrées d'investissements.

L'enseignement universitaire en Afrique est considéré comme la clé d'un avenir meilleur et est susceptible de fournir aux gens les outils dont ils ont besoin pour améliorer leurs moyens d'existence et vivre de manière digne. Toutefois, selon Transparency International, la corruption systémique entraîne l'érosion des bénéfices que pourrait procurer l'enseignement supérieur .

Le « Rapport mondial sur la corruption : l'éducation », publié le 1er octobre, révèle que la corruption a entraîné non seulement une hausse du coût de l'enseignement supérieur, mais aussi une baisse de sa qualité, entravant ainsi le développement social et économique de nombreux pays africains.

Pour le représentant neerlandais de la jeunesse auprès de l'UNESCO, l'éducation est au centre du débat sur le développement. D'après lui, la mise en oeuvre et l'efficacité de nombreux programmes éducatifs sont freinées par la corruption, et la jeunesse peut jouer un rôle vital pour la combattre.

La corruption est répandue en Afrique, coûtant au continent $148 milliards chaque année – de l'argent qui serait mieux utilisé pour améliorer l'éducation, ou les services et l'infrastructure de la santé. Les citoyens réclament mieux. L'an dernier, l'utilisation de téléphones mobiles a concerné plus de 80% de la population africaine qui maîtrise de mieux en mieux les nouvelles technologies et commence à s'en servir pour demander des comptes à ses gouvernants.

Le mélange de pauvreté endémique, de corruption au sein du système éducatif et d'abus de la part du gouvernement n'a pas permis aux enfants des zones rurales d'avoir accès à l'éducation de base. Investir dans l'éducation de base est crucial pour l'avenir du développement, vu que 40% de la population du Honduras a moins de 14 ans.

L'ancien ministre de l'information et de la communication a déclaré au cours d'un débat organisé à Jos par l'Association des proviseurs d'écoles islamiques privées (APIPS) que la fraude aux examens est en train de détruire un des piliers du développement et représente une menace sérieuse pour l'avenir de l'éducation dans le pays.