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Le ministère de l'Éducation a lancé un site Web sur lequel il dresse la liste de 6.900 universités reconnues par un organisme d'accréditation ou un organisme d'agrément officiel. Ce site Web a pour but d'aider les employeurs à faire la distinction entre les établissements d'enseignement supérieur qui sont accrédités et ceux que l'on appelle couramment les « usines à diplômes » qui n'ont pas d'accréditation et délivrent de faux diplômes. .

Un jury fédéral du Kansas inculpe un ancien entraîneur de basket-ball pour avoir donné des fausses accréditations académiques pour ses joueurs et avoir volé 120 000 $EU de bourses. Il risque une peine de 51 ans de prison et plus d'un 1,5 million de $EU d'amende s'il est reconnu coupable de toutes les charges.

La Commission des examens de l'Afrique de l'ouest indique n'avoir détecté en cinq ans aucun cas de fuite lors des examens. Elle nie l'existence de « centres d'examens spéciaux », créés par des écoles secondaires, et où les candidats verseraient des frais de scolarité supplémentaires pour obtenir les sujets à l'avance.

Le Syndicat des professeurs des écoles secondaires accuse les parents de faute lors des examens. Les parents organiseraient des fuites et achèteraient les sujets.

Le Conseil interuniversitaire de l'Afrique de l'Est (IUCEA) est sur le point de développer un système destiné à normaliser les diplômes proposés par les universités locales. Selon le secrétaire de direction du Conseil, la plupart des Kényans souhaitent intégrer une université en Ouganda du fait de coûts d'inscription inférieurs à ceux de leurs universités locales. Cependant, ils ne s'assurent pas de la conformité de la qualité de l'enseignement dispensé par les universités ougandaises aux normes en vigueur.

La zone de Kabale renvoie 280 instituteurs mis en examen ou sans diplômes, et en recrute 240 pour les remplacer. Le secteur éducatif lance une campagne pour se débarrasser des professeurs dont les diplômes sont faux.

Les mauvais résultats au certificat de fin d'études primaires 2004 sont imputés aux nombreux enseignats disposant de faux diplômes universitaires et à la mauvaise hygiène dans nombre d'écoles. Sur 5655 élèves, seuls 90 ont réussi à passer dans la classe supérieure et obtenir leur certificat.

120 enseignats ne disposent pas de qualification : soit ils n'ont pas de diplôme soit ils ont des diplômes inadéquats. Nombreux sont les enseignats du primaire dans les zones reculées qui n'ont pas de qualification ; certains n'ont même pas de certificat minimal.

Le gouvernement recommande vivement de faire contrôler les copies d'examen par des logiciels spécialisés dans le cadre de la répression du plagiat sur Internet auquel se livrent les élèves du niveau A (équivalent du baccalauréat) et du GCSE (diplôme général d'études secondaires) pour rédiger leurs devoirs obligatoires. La Qualifications and Curriculum Authority rapporte que les jurys d'examen sont, semble-t-il, incapables de détecter les cas de tricherie, alors même que leur nombre augmente. L'année dernière, 3.600 adolescents fraudeurs ont été pris en flagrant délit, soit une hausse de 9 % par rapport à l'année précédente.

Les commissions d'examen font état d'une forte augmentation de la fraude aux examens publics. L'année dernière, plus de 2.500 jeunes ont perdu des points pour avoir enfreint les règles aux examens du GCSE (diplôme général d'études secondaires) et du niveau A (équivalent du baccalauréat), soit 9 % de plus qu'en 2003. Plus de 900 élèves se sont fait prendre en train de tricher ou de copier leur cours. Au total, 1.013 sanctions ont été infligées pour utilisation illicite de téléphones portables, soit 16 % de plus que l'année précédente.