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D'après le ministère de l'Éducation et des Sports, au moins 952 enseignats sont des enseignats « fantômes » ou demeurent illégalement inscrits sur le registre du personnel. L'enquête révèle que des chefs d'établissement ont accepté de maintenir de façon illégale certains enseignats sur le registre du personnel. Sachant que le salaire mensuel d'un enseignant est de 250.000 shillings en moyenne, ce sont 238 millions de shillings que le gouvernement a versé chaque mois à des enseignats fantômes.
La commission anti-corruption du Népal déclare que des dizaines de milliers d'employés du gouvernement, dont des enseignats, des policiers et des hauts fonctionnaires, ont utilisé de faux diplômes universitaires. Selon la Commission d'enquête sur les abus de pouvoir, 10 % des 140.000 instituteurs du royaume de l'Himalaya utiliseraient des diplômes achetés en Inde.
Des fonds de dotation communautaires sont en cours d'expérimentation en Égypte. Ils sont gérés par les comités de village, avec la participation active des parents et le soutien du secteur privé. Ceux-ci font pression auprès du gouvernement en vue d'une meilleure allocation des ressources.
Une pétition a été adressée aux autorités indiennes pour attirer leur attention sur le fait que plus de 500.000 écoliers du primaire dans les quartiers ouest de Dehli avaient été privés de repas scolaire pendant deux mois. La pétition dénonce la mauvaise utilisation des ressources publiques.
Une enquête réalisée par Transparency International révèle que le secteur éducatif est très touché par la corruption et qu'il arrive au moins en troisième position des services publics les plus corrompus. Une proposition a été faite de rédiger des chartes citoyennes pour renforcer la responsabilisation des fonctionnaires.
Katherine S. Mangan - Chronicle of Higher Education
En Chine, aux États-Unis, en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas et en Suède, les autorités de l'enseignement supérieur ont tiré la sonnette d'alarme face à l'augmentation des tentatives de fraude
Anne Marie Borrego, Stephen Burd and Dan Carnevalle - Chronicle of Higher Education
Le ministère américain de l'Éducation a proposé la semaine dernière de nouvelles règles visant à assouplir l'interdiction de rémunération au rendement des recruteurs d'université et à mettre fin à la réglementation sur l'aide financière. La proposition de supprimer la règle des 12 heures intervient au terme de plusieurs années de débat. Des prestataires de services d'enseignement à distance ont poussé le ministère et le Congrès à rejeter la réglementation, mais d'autres craignent que l'assouplissement de ces règles ne favorise la fraude.
Des membres du ministère kenyan de l'Éducation ont participé à la vente de faux diplômes. Aux États-Unis et au Mexique, les étudiants achètent en ligne des mémoires de fin d'études et des dissertations d'admission. En Chine, des personnes proposent de passer les tests à votre place.
La corruption est omniprésente dans les universités chinoises, que ce soit dans les procédures d'admission, le déroulement des examens et l'attribution des bourses d'études. Un récent scandale de plagiat a eu un effet positif : l'université de Pékin a élaboré un code de conduite des étudiants et des enseignats.
Michael Easterbrook - Chronicle of Higher Education
Des hommes politiques ont fait embaucher leurs amis par des universités, leur promettant en échange leur appui pour bénéficier d'un flux régulier de fonds. Par la contrefaçon de documents et le versement de pots-de-vin à des fonctionnaires bien placés, le personnel de l'université peut percevoir une retraite d'un montant plus élevé que celui auquel il a droit ou prendre sa retraite avant l'âge réglementaire.
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