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Kenya, Tanzanie RU, Ouganda, Afrique du Sud, Nigéria, Royaume Uni , Etats-Unis
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Wachira Kigotho - The East African Standard
On a découvert que des personnes au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda achetaient de faux diplômes provenant de toutes sortes d'usines à diplômes et autres fausses universités. Ces universités n'ont pas d'existence physique et fonctionnent seulement à travers des sites web. La plupart des usines à diplômes opèrent depuis la Grande Bretagne ou les Etats-Unis où les normes universitaires sont sensées être très élevées. Récemment, le Bureau fédéral d'investigations à dressé une liste de plus de 10 000 personnes ayant obtenu de faux diplômes provenant d'universités bidons établies aux Etats-Unis. Un nombre significatif d'entre eux provient d'Afrique du Sud, du Kenya et du Nigeria. Actuellement, il y a environ 80 usines à diplômes connues qui opèrent depuis les Etats-Unis et la Grande Bretagne.
Le Conseil national pour l'éducation supérieure a ordonné la fermeture de l'Université de Luweero ainsi que de l'Université Central Buganda (CBU). Le conseil a annoncé également que les universités de Namasagali et de Fairland avaient jusqu'à décembre pour améliorer leurs équipements ou fermer. Le directeur adjoint du conseil a dit qu'il avait écrit à l'Inspecteur général de police pour réaliser la fermeture. "Les Universités Luweero et CBU sont illégales et tout étudiant qui irait là-bas le fait à ses propres risques. Le conseil ne les reconnaît pas comme des universités et nous avons demandé à la police de les fermer." Aussi bien Luweero que CBU totalisent plus de 2 000 étudiants apprenant l'administration des affaires, l'assistance sociale et l'administration sociale aussi bien que l'informatique.
L'indice de perception de la corruption 2008 de Transparency International (IPC) souligne le lien fatal entre pauvreté, échec des institutions et corruption. Mais d'autres pays importants en recul dans l'IPC 2008 indiquent que de puissants mécanismes de surveillance constituent aussi un risque pour les plus riches. Dans les pays à faible revenus, la corruption rampante met en péril la lutte mondiale contre la pauvreté, menaçant de faire échouer les Objectifs du millénaire pour le développement (OMDs). D'après le Rapport sur la corruption mondiale 2008 de Transparency International, les niveaux non contrôlés de corruption rajouteraient 50 milliards de milliards $ (35 milliards de milliards €) – soit environ la moitié de l'aide internationale par an – au coût de réalisation des OMDs pour l'eau et l'assainissement.
Le ministère de l'Education du Sierra Leone a ordonné un exercice national de vérification. De nombreuses écoles et professeurs, actuellement enregistrés, n'existent tout simplement pas. D'après lui: "Si vous prenez en compte les subventions que nous payons pour ces écoles inexistantes, ces professeurs inexistants et ces listes gonflées d'élèves, il est alors facile de conjecturer que le gouvernement perd des dizaines de milliers de dollars, chaque mois." Il accuse les fonctionnaires de son propre département de collusion avec leurs collègues du ministère des Finances.
Malgré les promesses de grandes réformes dans l'éducation faites par le nouveau Président, le système soviétique fonctionne toujours. Beaucoup allèguent que les bureaucrates impliqués dans les rénovations d'écoles signent fréquemment des contrats doubles avec des sociétés de construction étrangères, contrats délibérément conçus pour permettre à une énorme partie des coûts figurant dans les contrats de disparaître. De plus, les pots de vin sont toujours perçus comme un second préalable pour l'admission universitaire après les notes obtenues aux examens d'entrées.
Judith S. Eaton and Stamenka Uvalic-Trumbic - International Higher Education
Les « usines à diplômes » entravent les efforts pour assurer un enseignement supérieur de qualité – un problème national significatif depuis quelques temps et aujourd'hui une préoccupation mondiale. En réponse, le Conseil pour l'accréditation de l'éducation supérieure (CHEA) basé aux Etats-Unis a rejoint récemment l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) pour constituer un groupe informel afin de se concentrer sur les usines à diplômes. Les caractéristiques et les périls présentés par les usines à diplômes sur les politiques nationales et internationales pour limiter ce phénomène seront discutés dans ce cadre.
En 2002, le chef adjoint de mission de l'ambassade libérienne a commencé ses transactions frauduleuses avec les propriétaires américains de l'usine à diplôme St Regis. Ils se sont mis d'accord pour vendre des accréditations universitaires de l'Université de St Regis pour 2 250$. Ils décidèrent ensuite de créer deux autres usines à diplômes : Robertstown and James Monroe. A la fin de 2003, les fonctionnaires libériens incriminés des diplomates supérieurs dans au moins deux ambassades, un ministre de la justice, un ministre des affaires étrangères, deux directeurs successifs de la Commission nationale libérienne pour l'éducation supérieure, et un grand nombre d'autres diplomates et de fonctionnaires du gouvernement, incluant plusieurs du ministère de l'éducation. Les services secrets des Etats-Unis ont finalement révélé leurs malversations.
De 1995 à 2001, les usines à diplômes nigériennes ont produit chaque année environ 15% du total des diplômés universitaires du pays. Au cours des 9 dernières années, une débauche d'activité a été menée en vue de la suppression des usines à diplômes. En 1999, le Conseil national de l'éducation (NUC) a exigé la fermeture de tous les campus satellites nationaux et étrangers. Il a aussi travaillé en partenariat avec le Département d'Etat (les services secrets nigériens) dans la localisation, l'arrestation et les poursuites judiciaires des directeurs de ces universités et campus satellites non approuvés. Finalement, il a ordonné aux universités approuvées de communiquer leurs programmes, lesquels ont été répertoriés dans le repertoire de programmes approuvés du système universitaire nigérien.
Chris Carter - United Nations Public Administration Network
Le Projet de loi d'amendement de l'enseignement propose la création d'un programme d'information qui permettra d'identifier les enseignats qui enseignent sans autorisation de pratiquer. De plus, le projet de loi clarifie le rôle des conseils d'établissement et accroît la flexibilité en période d'élection du conseil d'administration, de sa constitution et de la mise en place de conseils alternatifs.
La semaine dernière, la Commission nationale des universités (NUC) a révélé l'existence de 33 universités illégales dans le pays. En mai, la NUC avait précédemment déclaré que 16 de ces institutions étaient illégales et avait averti les Nigériens du risque de les fréquenter. Furent également déclarés illégaux les campus satellites sans licence, les campus hors les murs et les centres d'études à travers le pays. L'organisme de réglementation des universités a aussi déclaré qu'il n'avait approuvé aucune des universités offshores qui agissent dans le pays. La Commission a ajouté que cinq propriétaires de telles institutions avaient été arrêtés et seraient poursuivis en justice afin d'en dissuader d'autres.
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